L'amour de l'ange (Mise à jour)

Publié le 6 avril 2012 par Payn

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PREMIERE PARTIE

Les anges, créatures magnifiques engendrées par la nature et non par une quelconque puissance divine. Une forme de vie supérieur d'une grande sagesse vivant dans un plan d'existence supérieur au nôtre, mais liè à notre monde matériel. Leurs origines sont mystérieuses, il semble qu'ils ai toujours été là, fondu parmi les Hommes, nous protégeant de leurs sentiments bienveillant et de leurs amour incommensurable. Des êtres fragiles, noble, délicat, infiniment sensible et beaux. Proche des humains anatomiquement, les anges possèdent une apparence des plus douces. Grand, fin et svelte, ils incarnent la beauté la plus absolue.

Leurs yeux, cernés d'un noir profond scintillent comme la braise, et brillent tels des milliards de diamants dans une symphonie de couleur aux milles ton ambré, a travers eux, l'univers et toutes ses étoiles semblent être visible et virevoltes dans un balais de poussière d'or flamboyant.

Leurs visage d'une teinte voluptueusement nacré est sans défaut, harmonieux au possible. Des traits finement sculptés, dessinant des lèvres écarlates, presque rouge sang, incroyablement sensuelles et pulpeuses. Une sucrerie de chair irrésistible ornée de dents blanches aiguës .

Leurs corps nu est à la fois musculeux, doux et tendre, une silhouette élancée aussi athlétique que délicate qui contrôle des membres souples d'une grâce inégalable. Chaque muscles se plient, se contractent et se s'étirent avec élégance et noblesse. Voir de tel être se mouvoir est un spectacle délicieux et envoûtant.

L'ange choisis son protégé à la naissance en fonction de son potentiel et deviens son gardien jusqu'à la fin de son existence. Le protecteur vis en symbiose psychique avec lui via un lien émotionnel très puissant que seule la mort peut briser. Lorsque cela arrive, deux chemins sont possible pour un ange, soit il meurt de chagrin et disparaît dans les abysses, soit il deviens fou et se transforme en ce qui se rapproche le plus d'un "démon" au sens commun. Un ange possède une immense compassion affective, tout ce que ressens l'humain, il le ressens aussi, car c'est de ça qu'il se nourris, d'émotions. Les positives le réjouis, les négatives l'empoisonne et le tue à petit feu. Il aime son partenaire émotionnel au delà de la raison, une sorte d'amitié proche du sentiment amoureux. Son but existentiel est de le chérir et de le protéger fidèlement de manière inconditionnelle à chaque instant. Il fera tout pour influencer la vie de son humain pour le pousser à faire les bons choix et le rendre heureux, en chuchotant à son oreilles certaines idées, en bougeant des objets ou en lui envoyant des signes subtiles.

Cependant, le contact direct est interdit, car les anges gardiens ont un certains nombres de règles tacites strictes et très complexe. Personnes ne les as écrites ou dictée, les anges ne se voient pas entre eux et ne communiquent donc pas, mais c'est un code de conduite universel, une moralité angélique que chacun respecte et doit respecter. Sinon des conséquences désastreuses en découlent et la mort viens frapper.

Mais il arrive que l'amour d'un ange pour son être aimé devienne si grand, qu'il en vienne à violer par désespoir les lois les plus élémentaires. Un amour démentiel et si intense qu'il se change en mal être, un supplice psychologique et physique interminable, une crucifixion de l'âme, une implacable torture... et seul reste la souffrance.

Son nom était Aya...

DEUXIEME PARTIE

Nemesis. Le centre de sa vie était une barre de danse. Le soir venu, elle dévoilait son corps sublime aux courbes généreuses dans les clubs de strip-tease depuis son adolescences, la musique guidait les mouvements de ses hanches parfaite et l'enveloppait dans une frénésie débridée incontrôlable. Tenue et ensemble de latex, corset en cuir, cuissardes de vinyle, bas en résille, sous vêtement en dentelles, talon aiguilles vernies, collier et bracelet SM. Sa garde-robe aux allures fétichiste était son gagne pain mais aussi sa passion. Elle était une marionnette, un pantin sexuelles intouchable aux yeux des hommes, un fantasme inaccessible qui vendait du rêve, de la tentation, et de la frustration. Cela lui plaisait. Nemesis était aux antipodes du cliché habituel, celui d'une strip teaseuse malheureuse et contrainte de se déshabillé. Non. Elle aimait son travail et gagnait bien sa vie.

La jeune femme ne s'était jamais trouvée belle ou séduisante, dans son enfance elle fût raillée, maltraitée et parfois molestée sans raison, son estime moral et physique était au plus bas constamment. C'est pour cette raison qu'elle se sentait exister à travers le regard envieux des clients qui dépensaient des sommes astronomique pour la voir a moitié nue, une sorte de revanche pour elle même, elle dépouillait allègrement ses anciens bourreaux qui n'espérait qu'une chose, se glisser entre ses cuisses fermes et tendre. La stripteaseuse était en position de force et maîtrisait la situation, elle les tenaient entre ses mains.

Bien qu'elle était heureuse de son emploi, dans ce monde de décadence sensuelle, de rouge, de noir, de latex, de sexe visuel et d'alcool, sa vie était pour elle une succession de déceptions. Son cœur était atrocement mutilé, son parcours sentimental était une forêt carbonisée après un bombardement au napalm. Sa famille l'avait reniée, ses amants profitaient d'elle et la frappaient, ses amis l'avait tous quittée, quant à ses projets, ils n'avaient jamais pu aboutir. Nemesis souffrait, tout les jours, seuls ses beaux vêtements et sa danse exhibitionniste étaient ses maigres réconfort illusoire. Tout ça n'était que superficiel, elle le savait, mais que pouvait-elle espérer d'autres ? Sa tristesse l'avait amenée quelques fois à se scarifier les avants bras avec ses propres ongles pour se punir d'être elle même, elle se haïssait, mais admirait tout autant ce qu'elle faisait au club. Sa vision sur la vie était un chaos incessant, un océan de noirceur.

Elle était seule, tout du moins, elle le pensait.

TROISIEME PARTIE

Aya était l'ange gardien de Nemesis. Il l'avait vu naître, grandir, développer son corps de femme, vivre ses premiers moment forts. Il avait veillé sur elle jour et nuit sans relâche, et fût le témoin constant de toute sa vie dans les moindres détails, chacune de ses pensées étaient siennes. Aya pleurait souvent en voyant le chagrin de sa protégée de toujours, il pensait avoir échoué dans son rôle. Il s'en voulait profondément et était persuadé de son incompétence.

Pourtant, il avait consacré toute sa force et sa volonté à rendre sa vie plus belle, il avait parfois même dépassé les limites en cessant l'hémorragie de ses bras ou bien en jetant un de ses anciens conjoint par une fenêtre. Un ange n'était pas sensé blessé ou tué un être humain, même pour sauver la vie du sien. Mais Aya s'en moquait, Nemesis était tout pour lui, l'épicentre de son existence. Le gardien partageait ses maux, et la comprenait mieux que n'importe qui sur Terre. Il prenait et aspirait une grande partie des souffrances de sa protégées pour l'alléger de son fardeau. Sa douleur était d'autant plus grande puisqu'il regrettait amèrement de ne pas être né en tant qu'humain, il en venait même à détester sa propre nature d'ange. Mais il savait qu'il n'avait pas le droit de lui parler ou de se montrer à elle. La belle Nemesis devait trouver un autre humain avec qui elle s'accorderait, c'était dans l'ordre des choses.

Mais au diable cet ordre absurde pensa Aya, toutes ses années à l'observer sans pouvoir la toucher et cet amour dévorant avaient achevés sa patience déjà fébrile.

Nemesis dormait profondément dans sont grand lit aux draps de satin violet, ses rêves étaient bercés et contrôlé par Aya assis à ses cotés, il lui offrait ainsi un sommeil doux et paisible chaque nuit. Mais cette fois ci, il souhaitait lui donner bien plus qu'un simple songes de quelques heures. Il observa le magnifique visage de la jeune femme et ne pu s'empêcher de commettre le plus grand des interdits, le péché qui allait les conduire tout les deux à une mort certaines aussi belle que tragique... Aya prit sont enveloppe charnelle pour exister dans le monde physique, sa silhouette longiligne apparu dans un nuage de poudre argenté visibles mais immatérielle. Il n'avait plus conscience de lui même ou de ses actes son amour hardant avait complètement étouffé sa raison. Il aimait Nemesis, il avait besoin d'elle, et elle avait besoin de lui. Une nécessité mortelle et inévitable.

L'ange tendit le bras, et caressa délicatement la joue de sa douce du bout de ses long doigts fin, il pu se rendre compte à quel point le contact physique était agréable, c'était la première fois qu'il touchait un être vivant. Il voulait cesser cette folie et retourner à sa forme astrale mais il n'y parvenait pas, son envie d'être encore plus proche d'elle le dévorait de l'intérieur, c'était incontrôlable. Il continua son geste et fit glisser sa main le long du corps de Nemesis, de sa gorge jusqu'à ses délicates chevilles. Il posa ensuite sa tête sur la poitrine pour entendre battre son cœur. L'ange en voulait plus, beaucoup plus, la sensation du touché lui procurait des sensations inédites et fort plaisante. Aya était drogué.

Il s'approcha d'avantage, se pencha au dessus de sa tête et posa doucement ses lèvres écarlates sur celles de la jeune femme endormit.

Elle ouvrit les yeux.

Lorsqu'un être humain voit son protecteur, il n'est jamais effrayé, il sais instantanément ce qu'il est et ce qu'il veux. Une avalanche d'image et d'informations défilent en moins d'une seconde dans sa tête et enlève toutes questions. La connaissance et les pensés des deux se lient et se recoupent. La symbiose se finalise, ainsi, le gardien et le protégé partagent la même pensé mais conservent leurs consciences respectives dans un réseau psychique fusionnel. Un nouvel être complet se crée.

Sans dire un mot, Nemesis embrassa Aya à son tour et le pris brusquement dans ses bras. Des larmes noire coulèrent sur son visage de nacre, sa joie était sans limite. Il sentait une certaine excitation monter en lui et en elle comme un flot de flammes, une sensation inconnue qui s'apparentait à un désir sexuel bouillant. c'était la première fois qu'ils se rencontraient mais ils avaient l'impression d'être deux amant se retrouvant des siècles plus tard.

Il ne voulait pas s'abaisser à ça, il ne voulait pas la souiller, pour lui un tel geste était une insulte, un sacrilège envers sa bien aimée de toujours, même si son corps charnelle le réclamait ardemment. Il fit un geste plus noble à son sens, il plaça sa mains entre les seins de Nemesis en la regardant tendrement de ses yeux doré, et lui insuffla de l'énergie pure. Cette énergie était mille fois supérieur à l'orgasme, elle offrait un bien être ultime. Mais Aya distillat ce plaisir avec parcimonie, une telle jouissance libérée en un seul segment pouvait tuer un être humain.

Il embrassa de nouveau la jeune femme avec fougue. Il caressa lentement ses courbes et ses formes au travers des draps satinés en hurlant intérieurement son amour pour elle. Il voulait lui apporter toute la tendresse du monde, tout ce que les sens humains pouvait ressentir de meilleur. Nemesis n'avait jamais connu d'hommes ou de femmes qui l'avait vraiment comblée, ces derniers n'avaient toujours pensés qu'a eux même. Mais Aya était là pour elle, à cet instant, lui transposant un peu plus de plaisir à chaque minutes. Ses yeux pétillaient de mille feu, elle transpirait, tout son corps était englobé dans une chaleur intense, elle n'avait jamais autant exprimé son plaisir de sa vie.

Elle criait.

Puis elle se cambra et empoigna les hanches d'Aya avec ses ongles, lui signifiant qu'elle voulait être prise sauvagement sur le lit. Celui se refusait toujours de commettre ce péché hautement contre nature, il ne pensait pas en être digne, il comprenait enfin que ça ne devait pas se réaliser, il avait fait une erreur de juggement, mais, c'était trop tard, et Nemesis intercepta ses pensées et lui fit comprendre que c'est ce qu'elle voulait, elle l'aimait aussi, pour tout ce qu'il avait fait tout au long de sa vie. Elle avait compris à quel point il souffrait de la distance physique et affective qu'il avait subit toute ses années. Sa reconnaissance se transforma en gratitude puis en admiration amoureuse, elle était offerte à son protecteur corps et âme, celui qui l'avait sauvé de la mutilation et de la brutalité gratuite d'un de ses anciens copains.

L'ange connaissait tout de sa partenaire, ses fantasmes et ses vices un brin masochistes.Il se résigna, même si cela signifiait de la blesser, et se laissa emporté par les désirs brûlant de sa partenaire, leurs esprits ne faisaient qu'un, une seule entité. Il lia amoureusement ses poignet avec des lanière de vinyle, pencha sa tête en arrière et mordis son cou à sang en griffant et lacérant ses omoplates, ce qu'elle fit en retour en pleine extase. Elle appartenait à Aya pour cette nuit tant attendu par ce dernier, une nuit d'amour incarnée par la quintessence de l'affection. Ce moment était éphémère, mais il n'appartenait qu'a eux.

Le lendemain ne viendrai jamais.

Nemesis hurlait de plaisir et de douleur, le sang de son cou perlait sur ses seins et la bouche de l'ange devenu esclave de ses pulsions. Pour les deux, le sang était le cadeau le plus précieux que l'on puisse faire à quelqu'un, cette substance vital au goût amer de fer et à la couleur si séduisante. Leurs corps chauds s'entre-choquaient dans des mouvement de vas et viens, le désir et l'excitation montait de plus en plus, le compte de fée se changait en animalité puissante.

La strip stripteaseuse devenu princesse n'avait jamais été aussi heureuse depuis sa naissance, la fusion avec l'esprit d'Aya était une chose merveilleuse, une aventure incroyable, une expérience unique pleine d'étoile et de couleur, un plaisir incommensurable...mais elle savait désormais ce qui allait se passer. L'ange devait partir et elle ne le supporterait pas, tout comme lui, cet amour, entre un ange et un humain était interdit, car oui, il était fatal et destructeur pour les deux, l'un ne pourrait vivre sans l'autre une seule seconde. Une fois la symbiose et la synchronisation mentale effectuée, le retour en arrière était impossible. Le couple était indestructible mais vulnérable.

Le jour se levait, c'était le moment. Nemesis blottit Aya contre elle, et le supplia de la tuer.

Son existence était malheureuse, le monde était insupportable, laid et hostile. Son ange lui avait montré mille et une merveilles, plus qu'elle n'aurai jamais pu en voir, elle était prête à mourir, plus jamais elle n'aurai à se venger de ceux qui l'ont fait souffrir, elle ne voulait plus. Aya était horrifié par cette requête morbide, ce n'était pas concevable dans son esprit, mais il ne pouvait refuser, il savait que c'était la seule et unique chose à faire, c'était la seule issue possible. Il avait violé toute les lois angéliques, la vie de sa protégées en était le prix. La honte et la tristesse. Le rôle de l'ange gardien est de veillé sur son être humain jusqu'à la mort, mais cela n'entrait pas en contradiction avec la demande de Nemesis.

Il pensa à cet instant être une chose abominable, un monstre qui avait sacrifié égoïstement la vie de son amour pour son propre bien. Mais Nemesis le rappela à l'ordre, ce n'étais pas sa faute, elle n'aurai jamais pu espérer mieux. Cette nuit fut courte pour les autres, mais éternelle pour eux, le temps semblait avoir été figé pendant des années, des siècles, des millénaires entiers. C'était à la fois bref et infinie.

Aya fixa son amour les yeux emplis de larmes de joie et de tristesse. Il allongea lentement Nemesis sur le lit, admira son doux visage une dernière fois, celui qu'il avait contemplé pendant des années et qu'il n'avait jamais pu touché auparavant, puis il l'embrassa et pris sa main. L'univers tout entier se tu, la Terre cessa de tourner. L'acte le plus passionnel et le plus beau jamais commis allait l'être. L'ange libéra toute son énergie et la fit s'éteindre dans une jouissance et un plaisir absolu.

Son cœur s'arrêta progressivement.

Sa respiration se fit de plus en plus faible.

Ses yeux restèrent plongés dans ceux d'Aya jusqu'à la dernière seconde...

L'amour de l'ange l'avait tuée.

Sans douleurs aucune.

Aya mourut quelques heure plus tard, emporté par sa passion et sa tristesse. Son devoir, son but, avait été parfaitement remplis, Nemesis était partie heureuse et comblée, même si elle en était morte. Avant de disparaître, Aya prononça ces mots :

"Je t'aime..."

FIN

Ceci est une lègère réécrirture de la nouvelle originale de la semaine dernière, c'est très différent de ce que je fait habituellement, mais j'en avais envie. Elle m'a été inspirée à la suite d'une rencontre. Et si t'es pas content, je te mange les bras !